Fès, la discrète. Fès, la noble. Quand l’été étire ses jours brûlants, la capitale spirituelle du Maroc cultive l’art de la retenue. Loin des foules des côtes tapageuses, le Marriott Jnan Palace compose une partition estivale tout en nuances ; une ode à la fraîcheur, au calme, aux plaisirs justes.
Ici, tout semble ralentir. Le bruissement d’une piscine en contrepoint au chant des cigales. L’ombre douce des palmiers qui dessinent des dentelles sur la pierre. Et ces fins d’après-midi qui s’égrènent comme un poème en prose, entre farniente et conversations étirées à l’ombre d’un parasol.
Deux adresses incarnent cette élégance estivale. Pachamama, le nouveau venu, distille une atmosphère andalouse avec une précision toute contemporaine : poissons grillés au feu de bois, tapas iodées, soirées flamenco rythmées, céramiques artisanales et mobilier sculptural. Un lieu qui vibre sans hausser le ton, à la frontière du festif et du raffiné.
À quelques pas, Bouquet Garni, version brasserie en bord de piscine, célèbre une autre forme de sophistication : celle d’un apéritif au soleil couchant, d’une planche joliment dressée, d’un vin choisi avec soin. Rien d’ostentatoire. Juste ce qu’il faut pour que le moment ait du goût, du style et de la mémoire.
Et pour ceux qui cherchent à s’échapper quelques heures du tumulte urbain, le Day Pass Piscine tient ses promesses : citronnade fraîche à l’arrivée, transat à l’ombre, et cette impression rare d’avoir découvert un îlot de calme au cœur de la ville.
Cet été, le Marriott Jnan Palace ne séduit pas par l’excès. Il caresse plutôt qu’il n’impose. Il invite à repenser la saison chaude comme un art de vivre feutré, sensoriel, presque secret.






